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Les tumeurs du thymus sont des tumeurs rares (environ 300 nouveaux patients diagnostiqués par an), situées dans le thorax, qui surviennent sans cause connue à tous les âges de la vie. Elles ont la particularité d’associer des cellules cancéreuses et des lymphocytes, c’est-à-dire des cellules de l’immunité. En effet, le thymus normal a pour rôle de développer les défenses immunitaires pendant l’enfance. Cet organe disparaît normalement à l’adolescence, sauf si des tumeurs s’y développent. Ces tumeurs peuvent être volumineuses, et envahir les poumons, le cœur et les vaisseaux, ce qui rend difficile la réalisation d’une chirurgie. Le traitement consiste alors en une chimiothérapie, avec une efficacité variable selon les patients.
L’immunothérapie, qui consiste en une stimulation du système immunitaire pour détruire les cellules cancéreuses, a montré son intérêt sur certains cancers fréquents (peau, poumons…). Le projet consiste à étudier si l’immunothérapie pourrait avoir un intérêt sur les tumeurs du thymus, et constituer alors une nouvelle stratégie de traitement, plus efficace et mieux ciblé. Il s’agit d’étudier, dans une première phase, si les cibles des traitements d’immunothérapie sont présentes à la surface des cellules cancéreuses des tumeurs du thymus. Le service de pneumologie de l’hôpital Louis Pradel (Cardio), centre expert pour la prise en charge des tumeurs du thymus*, utilise des modèles de tumeurs du thymus développés dans le laboratoire du service, qui permettent notamment de bien séparer les cellules cancéreuses des lymphocytes, ce qui est un enjeu dans l’analyse des tumeurs du thymus. Le cas échéant, la deuxième phase de l’étude consistera à évaluer la réponse des tumeurs du thymus au traitement par immunothérapie, dans le cadre d’études cliniques.
Ce projet s’inscrit dans la volonté de faire profiter à des patients atteints de tumeurs rares, des innovations aujourd’hui développées dans des cancers plus fréquents.
* Le service a été labellisé par l’Institut National du Cancer (Inca) comme centre expert du réseau RYTHMIC « Tumeurs Thymiques et Cancer ».
25000 euros sur 12 mois
pour les échantillons tissulaires, les consommables (culture cellulaire notamment), la bio-informatique et la rémunération des chercheurs