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Accueil » Notre-action » Recherche-et-innovation » Informations-sur-les-maladies-et-la-recherche-medicale » Faire un don pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer à la Fondation HCL
Vous avez peut-être déjà ressenti ce mélange d’impuissance et de tristesse en voyant un proche perdre ses repères, oublier des visages familiers, ou répéter les mêmes questions. La maladie d’Alzheimer concerne aujourd’hui un grand nombre de familles. Comment agir concrètement pour faire bouger les choses ? Que permet réellement un don pour Alzheimer ? Voyons ensemble comment votre soutien peut accélérer la recherche et pourquoi il constitue un levier concret pour améliorer le quotidien des malades et de leurs proches.
Parce qu’en France, environ 1,4 million de personnes vivent aujourd’hui avec cette maladie ou une pathologie apparentée.
Parmi elles, 15 % des plus de 80 ans sont touchés et 30 000 personnes de moins de 65 ans sont atteintes d’une forme précoce.
Chaque année, 225 000 nouveaux cas s’ajoutent à ce chiffre. Pourtant, seules 35 % des personnes concernées reçoivent un diagnostic formel.
Face au vieillissement de la population, au diagnostic souvent tardif et à l’absence de traitement curatif, la recherche a plus que jamais besoin de soutien.
Actuellement, les chercheurs doivent avant tout mieux comprendre les mécanismes profonds de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit notamment d’identifier clairement les facteurs génétiques, environnementaux et biologiques, et d’étudier précisément les anomalies cérébrales, telles que les dépôts de bêta-amyloïde et de protéines Tau.
La Fondation HCL a par exemple soutenu le projet AlFraiD (Alzheimer, frailty and disability) en 2023, dans le but de mieux comprendre comment les lésions cérébrales liées à la maladie d’Alzheimer interagissent avec la fragilité liée à l’âge. Cette étude visait à identifier des facteurs prédictifs du déclin cognitif (comme les troubles de la mémoire) et de la perte d’autonomie.
D’autres pistes prometteuses concernent les liens avec des maladies chroniques, comme le diabète ou les troubles cardiovasculaires, mais aussi le rôle possible de l’inflammation, du microbiote intestinal et des troubles du sommeil dans cette dégénérescence neuronale.
Parallèlement, la recherche doit aussi améliorer le diagnostic et concevoir des traitements innovants, médicamenteux ou non, qui ciblent efficacement la maladie.
Certaines études, encore trop récentes ou expérimentales, peinent à obtenir des fonds publics.
Grâce aux dons, il devient possible de lancer des projets pilotes, tester des hypothèses innovantes, ou encore explorer des approches audacieuses, comme les anticorps monoclonaux ou la thérapie génique.
Ces premiers financements servent souvent de tremplin pour valider une idée et obtenir ensuite des soutiens plus importants. Sans soutien privé, de nombreux projets prometteurs resteraient à l’état de simple concept, sans jamais être explorés.
Les dons permettent aux équipes scientifiques d’utiliser du matériel de pointe, comme l’IRM 7 Tesla du projet « Huma IRM 7T », capable d’étudier le cerveau avec une précision inégalée.
Ils financent également le recrutement de chercheurs et techniciens spécialisés, indispensables au bon déroulement des protocoles de recherche. Ils rendent possibles le lancement ou l’extension d’essais cliniques innovants.
Chaque don réduit les délais entre une hypothèse prometteuse et une avancée médicale concrète pour les patients.
En apportant une souplesse budgétaire, vos dons favorisent la création de réseaux nationaux et internationaux entre chercheurs spécialisés dans Alzheimer.
Cela se traduit par un meilleur partage de données, de résultats et de ressources biologiques, permettant ainsi de croiser des regards différents sur la maladie.
Ils rendent aussi possible la mise en place de grandes cohortes de patients, étudiées sur plusieurs années.
Une recherche plus rapide, c’est aussi une recherche plus ouverte, plus collaborative, où chaque avancée bénéficie à toute la communauté scientifique… et, in fine, aux patients.
Sans ce soutien, les chercheurs doivent souvent attendre des mois, voire des années, avant de décrocher un financement institutionnel.
Avec l’aide de fonds privés, ils peuvent réagir rapidement à une piste prometteuse, tester une idée dans l’année et publier leurs résultats sans attendre.
Ce gain de temps évite de laisser des hypothèses en suspens et accélère le passage de la recherche au concret.
Chaque mois gagné rapproche un peu plus les patients d’un diagnostic plus précoce, d’un traitement plus efficace, ou simplement d’un meilleur accompagnement au quotidien.
Aujourd’hui, grâce à des innovations comme l’analyse sanguine de biomarqueurs ou l’imagerie cérébrale de pointe (IRM 7T), le délai entre l’apparition des premiers symptômes et le diagnostic est réduit.
Ces outils aident aussi à distinguer Alzheimer d’autres troubles cognitifs, évitant des erreurs de prise en charge.
Pour les patients et leurs proches, cela signifie gagner du temps, pour s’organiser, aménager leur quotidien, entamer les démarches nécessaires. Et surtout, accéder plus rapidement à un traitement adapté et à un accompagnement personnalisé.
Même si on ne guérit pas d’Alzheimer, la recherche a déjà permis de mettre au point des médicaments qui ralentissent certains symptômes.
Le lecanemab, par exemple, est un anticorps monoclonal conçu pour éliminer les plaques bêta-amyloïdes du cerveau. Il a démontré une réduction de 27 % du déclin cognitif chez les patients à un stade précoce de la maladie.
Parallèlement, d’autres thérapies innovantes sont en cours d’étude, ciblant directement les mécanismes biologiques de la maladie.
Les essais cliniques offrent à certains patients un accès anticipé à ces traitements prometteurs, tout en contribuant à l’avancement des connaissances scientifiques.
Les progrès en neuropsychologie ont permis de développer des programmes de stimulation cognitive, qui aident à maintenir les capacités plus longtemps.
Par exemple, la cani-thérapie, mise en place aux HCL, utilise la présence d’un chien pour stimuler la mémoire émotionnelle des patients en hôpital de jour.
Des outils numériques, financés par la recherche, aident à structurer la journée, prévenir les oublis ou favoriser l’autonomie.
La Fondation HCL soutient l’Institut du vieillissement dans l’usage de technologies innovantes (tablettes, réalité virtuelle, Tovertafel) pour stimuler les personnes atteintes d’Alzheimer, favoriser leur autonomie, réduire leur stress et améliorer leur engagement en rééducation.
Pour les aidants, des projets comme l’étude ICAD analysent leur rôle et leurs besoins, afin de proposer des solutions adaptées pour prévenir l’épuisement et améliorer leur qualité de vie.
Faire un don à la Fondation HCL pour soutenir la recherche sur Alzheimer, c’est simple et sécurisé. Vous pouvez choisir entre un don ponctuel ou régulier, effectué en ligne ou par courrier.
Chaque don ouvre droit à une réduction fiscale de 66 % pour l’impôt sur le revenu (pour les autres impôts, voir Défiscalisation : quelles réductions fiscales liées à mon don ?), dans la limite de 20 % du revenu imposable.
Il est également possible de faire un legs, ou de désigner la Fondation HCL comme bénéficiaire d’une assurance-vie, pour prolonger votre engagement dans le temps.
Quelle que soit la formule choisie, votre soutien contribue directement à faire avancer les projets de recherche menés au sein des Hospices Civils de Lyon.
Faire un don pour Alzheimer, c’est devenir acteur de la lutte contre une maladie qui nous concerne tous, de près ou de loin. Ensemble, nous pouvons accélérer les découvertes médicales, améliorer l’accompagnement des patients et offrir un avenir plus serein aux familles touchées par cette maladie.
Cet article reflète les connaissances disponibles à sa date de rédaction. Compte tenu de l’évolution constante des connaissances scientifiques, certains éléments abordés pourraient ne plus être entièrement actuels ou complets au moment de votre consultation.
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Sources :
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