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Accueil » Notre-action » Recherche-et-innovation » Informations-sur-les-maladies-et-la-recherche-medicale » Combien de temps dure une IRM ?
Vous avez enfin reçu la convocation pour passer une IRM, mais vous vous demandez combien de temps dure une IRM exactement ? Entre les contraintes du boulot, les enfants à récupérer et les rendez-vous qui s’enchaînent, difficile de caser un examen sans savoir s’il va durer dix minutes… ou trois heures. L’IRM, ou imagerie par résonance magnétique, est un examen qui permet de visualiser l’intérieur du corps en détail, sans rayon X. C’est une technique d’imagerie médicale indolore, mais qui demande un minimum de préparation. Alors, combien de temps faut-il prévoir pour une IRM ? Et doit-on s’y préparer en amont ? C’est ce que nous allons voir ensemble.
Le temps passé à l’intérieur de l’appareil d’IRM varie habituellement de 15 à 45 minutes.
Cette durée dépend surtout du nombre de séquences réalisées pour obtenir des images nettes. Chaque séquence ajoute quelques minutes à l’examen.
La qualité des images joue également un rôle important, car certaines pathologies nécessitent des réglages spécifiques, impliquant un temps d’acquisition plus long. Plus les clichés doivent être précis, plus l’examen s’allonge.
Au-delà du temps passé dans la machine, comptez entre 1 h et 3 h en moyenne à l’hôpital ou au centre d’imagerie médicale.
Vous aurez d’abord une prise en charge administrative rapide, puis un temps variable en salle d’attente. Une préparation peut être nécessaire : remplir un questionnaire médical, vous déshabiller ou poser un cathéter si l’examen nécessite une injection.
Après l’IRM, il faut prévoir quelques minutes supplémentaires pour vous changer et parfois attendre le compte-rendu.
Chaque partie du corps nécessite un protocole d’examen spécifique, avec un nombre différent de séquences. Plus la région étudiée est complexe ou comporte des structures fines, plus il faut réaliser d’images détaillées.
Par ailleurs, plus la zone à explorer est étendue, plus il faut de séquences pour la couvrir entièrement, ce qui rallonge l’examen. Par exemple, une IRM du rachis complet sera plus longue qu’une IRM cérébrale.
La capacité du patient à rester immobile influence directement la durée d’une IRM. Tout mouvement, même léger, peut entraîner des images floues. Il est alors nécessaire de répéter certaines séquences, augmentant ainsi le temps passé dans l’appareil.
Dans certains cas, des instructions de respiration sont données, notamment pour les IRM thoraciques ou abdominales, ce qui demande de la concentration de la part du patient.
Chez les enfants, les personnes anxieuses ou claustrophobes, un temps supplémentaire d’explications et de réassurance peut être nécessaire.
L’anesthésie générale est parfois indiquée chez les adultes présentant des troubles moteurs, cognitifs ou psychiatriques. Dans ce cas, il faut aussi prévoir un temps de réveil après l’examen, ce qui allonge encore la durée totale.
Le type de machine utilisée joue aussi un rôle dans la durée de l’examen. Certaines technologies récentes comme l’IRM 7T peuvent permettre d’obtenir des images plus rapidement.
Plus le champ magnétique est élevé, plus le signal est fort et stable, ce qui améliore la qualité des clichés tout en réduisant le temps d’acquisition.
Une IRM avec injection de produit de contraste ne dure pas beaucoup plus longtemps que sans. L’examen en lui-même reste similaire.
En revanche, il faut prévoir un petit temps supplémentaire en amont pour la pose du cathéter, généralement au niveau du bras, et pour vérifier l’absence de contre-indication.
Il est recommandé d’arriver environ 15 à 20 minutes avant l’heure prévue de votre IRM. Ce temps permet de compléter les formalités administratives à l’accueil, de vérifier votre dossier médical et, si nécessaire, de remplir un questionnaire de sécurité.
En cas d’IRM avec injection, un cathéter est posé, le plus souvent dans une veine du bras. Ce dispositif permet d’administrer un produit de contraste, généralement à base de gadolinium, pour améliorer la lisibilité des images. L’injection n’est pas douloureuse, mais elle peut impressionner certaines personnes.
Si vous êtes claustrophobe, prévenez le centre d’imagerie dès la prise de rendez-vous. Des solutions existent pour mieux vivre l’examen, comme la diffusion de vidéos apaisantes ou l’écoute de musiques relaxantes.
L’équipe médicale reste en contact avec vous pendant toute l’IRM, via un micro ou une sonnette, ce qui peut aider à diminuer l’anxiété.
Dans certains cas, une sédation peut être proposée afin de faciliter la procédure et vous garantir davantage de confort.
Dans la grande majorité des cas, vous pouvez rentrer chez vous directement après une IRM.
Aucune surveillance particulière n’est nécessaire, sauf si vous avez eu une anesthésie ou si l’injection de produit de contraste a été mal tolérée, ce qui reste rare.
Si un produit de contraste a été utilisé, il peut être conseillé de rester à jeun quelques heures et de boire beaucoup d’eau dans la journée pour aider votre corps à l’éliminer plus vite.
Les résultats d’une IRM sont souvent disponibles dans l’heure qui suit l’examen, mais ils doivent être analysés par un radiologue, seul spécialiste habilité à les interpréter.
Selon la complexité des images ou l’organisation du centre, le compte-rendu peut être remis immédiatement, ou envoyé plus tard avec un CD contenant les images. En sortant, pensez à récupérer ces documents.
Il est ensuite essentiel de consulter le médecin prescripteur avec les résultats pour discuter du diagnostic.
Si vous devez passer deux IRM avec injection de produit de contraste, il est recommandé d’attendre au moins 48 heures entre les deux examens.
Ce délai permet à l’organisme d’éliminer complètement le gadolinium injecté lors du premier examen, afin de limiter tout risque d’accumulation. Cette précaution vise à protéger vos reins, qui filtrent ce produit.
En arrivant préparé et avec une marge suffisante dans votre emploi du temps, votre examen d’IRM aura toutes les chances de se dérouler dans les meilleures conditions. N’hésitez pas à vous informer auprès du centre d’imagerie médicale pour toute précision supplémentaire.
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Cet article reflète les connaissances disponibles à sa date de rédaction. Compte tenu de l’évolution constante des connaissances scientifiques, certains éléments abordés pourraient ne plus être entièrement actuels ou complets au moment de votre consultation.
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