Projets de recherche soutenus par la Fondation HCL en 2024 grâce à vos dons, pour + d’espoirs de guérison.

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Cancer et dénutrition : Améliorer la survie des patients en développant une nouvelle génération d’aliments personnalisés

Hôpital de la Croix-Rousse > Service d’Hépato-gastroentérologie

Cancer I Dénutrition I Microbiote I Modifications sensorielles I Médecine personnalisée

Chez les patients qui luttent contre un cancer, le déséquilibre du microbiote intestinal et les modifications sensorielles du goût et de l’odorat, provoqués par la chimiothérapie, entraînent fréquemment un état de dénutrition. Ainsi, 10 à 20% des décès des malades du cancer ne sont pas dus au cancer lui-même, mais aux conséquences de la dénutrition.

Parce que le développement d’approches nutritionnelles personnalisées en cancérologie est un enjeu majeur pour améliorer la qualité de vie, la tolérance des traitements et la survie des patients, nous vous avons sollicités pour le financement du projet Onco-Nutribiota en 2024.

Ce projet vise notamment à :

– développer une nouvelle génération d’aliments personnalisés, en s’appuyant sur l’étude du microbiote intestinal et des modifications sensorielles liées aux traitements,

– évaluer ces nouveaux aliments dans le cadre d’une étude clinique en conditions réelles.

Ce projet ambitieux va pouvoir démarrer grâce à vos dons, offrant ainsi de nouveaux espoirs pour les patients atteints d’un cancer, en termes d’amélioration de leur qualité de vie mais aussi de chances de survie.

Projet financé grâce au soutien majeur de : Malakoff Humanis et Groupe SNEF, et grâce au soutien de nombreux mécènes et donateurs.

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Pénurie d’organes : un espoir pour les patients en attente de greffe

Hôpital de la Croix-Rousse > Service d’anesthésie-réanimation

Transplantation I Greffon I Rejet I Innovation

Votre soutien a permis le démarrage d’un projet visant à améliorer la qualité de greffons « marginaux* ». Comment ? En étudiant un anticorps prometteur pour réduire l’inflammation observée pendant la conservation des greffons, et donc leur détérioration. Face à l’augmentation constante des maladies hépatiques et à la pénurie d’organes (2,4 patients pour 1 foie disponible), ce projet pourrait permettre d’augmenter le nombre de greffons viables, et ainsi de sauver la vie de centaines d’enfants et d’adultes sur liste d’attente, qui décèdent chaque année ! Ces travaux pourraient également être étendus à d’autres organes, et donc bénéficier à des patients souffrant d’autres pathologies.

* Greffons de qualité insuffisante pour être transplantés

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Greffes rénales : + de chances pour les patients « à risque » grâce à une préparation vasculaire ?

Hôpital cardiologique Louis Pradel > Service de chirurgie thoracique 

Transplantation I Accès à la greffe I Rein I Mini-invasif I Endoprothèse I Innovation

Lorsqu’ils sont sous hémodialyse dans l’attente d’une greffe rénale, les patients présentent souvent un état dégradé de leur artère iliaque, qui devra recevoir la greffe (calcification, rétrécissement, fragilité).

Or une dégradation importante empêche la réalisation de certaines étapes d’une greffe de rein, au risque de complications opératoires majeures (rupture, dissection…), ce qui rend le patient inéligible à l’intervention. Grâce à votre soutien, l’équipe du Dr Matthieu Arsicot, chirurgien vasculaire et endovasculaire, va pouvoir étudier la faisabilité technique d’une greffe rénale après préparation endovasculaire de l’axe iliaque. Concrètement, il s’agira de proposer aux patients une préparation vasculaire en amont de la greffe rénale : une prothèse spécifique, réalisée sur mesure (pour correspondre à l’anatomie du patient), sera placée à l’intérieur de l’artère qui doit recevoir le greffon, sans ouverture chirurgicale, en passant par l’intérieur des vaisseaux. Cette endoprothèse viendra « renforcer » l’artère afin qu’elle puisse supporter, le moment venu, les contraintes de la chirurgie de transplantation (clampage, hémostase, suture du greffon…)

Le projet EndoPrekit devrait permettre de valider la faisabilité technique d’une greffe rénale sur cette endoprothèse, de définir une procédure chirurgicale optimale, et d’évaluer le succès de la greffe, ainsi que l’espérance de vie des patients greffés suite à cette préparation vasculaire.

Cette procédure pourrait permettre d’élargir l’accès à la greffe pour des patients jusqu’ici non éligibles, qui pourraient ainsi « sortir de l’hémodialyse » et retrouver une vie normale. 

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Lyon au cœur de l’innovation : développer la transplantation utérine aux HCL

Hôpital Femme Mère Enfant > Service de gynécologie-obstétrique

Transplantation utérine I Innovation médicale I Accès à la parentalité

La transplantation utérine est une innovation thérapeutique permettant aux femmes atteintes d’infertilité utérine absolue (absence congénitale d’utérus, antécédent d’hystérectomie, utérus non fonctionnel…) soit 30 à 40 000 femmes en France, d’accéder à la parentalité. La transplantation pourra être proposée aux femmes souffrant d’infertilité relative dans un second temps (pathologies altérant l’implantation embryonnaire telles que l’adénomyose, l’endométriose, certains fibromes…).

En France, le seul centre à avoir effectué cette intervention innovante est l’Hôpital Foch à Paris : 3 transplantations utérines ont été réalisées entre 2019 et 2023, et 2 naissances ont été réalisées chez la même patiente.

Les HCL disposent de toute l’expertise nécessaire au développement de cette technique (services de transplantations précurseurs, service de médecine de la reproduction, services d’immunologies), pour faire de Lyon une place centrale de cette chirurgie novatrice.

Grâce à vos dons, les équipes médicales et paramédicales pourront se former à la chirurgie de transplantation utérine et à terme, ouvrir un centre dédié à Lyon.

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Métastases sur la plèvre après un cancer : bientôt un espoir grâce à la chimiothérapie intrathoracique ?

Hôpital Louis Pradel > Service de chirurgie thoracique

Cancer I Métastases I Plèvre I Innovation I Etude pilote

Environ 28 % des patients atteints d’une tumeur maligne (cancer du poumon, du sein, de l’ovaire, de l’estomac…) développent des métastases pleurales, autrement dit sur la plèvre, l’enveloppe qui entoure le poumon.

Actuellement, il n’existe pas de traitement spécifique ; les patients bénéficient d’un traitement palliatif, appelé talcage chirurgical, qui vise à empêcher la récidive de l’épanchement pleural et à réduire la douleur et l’essoufflement liés à la présence de ce liquide autour du poumon. Mais leur qualité de vie est considérablement dégradée et le pronostic est très sombre.

Grâce à vos dons, l’équipe de la Dr Gabrielle Drevet, chirurgienne thoracique, va pouvoir étudier l’effet d’un traitement plus spécifique, la PITAC (Pressurized IntraThoracic Aerosol Chemotherapy) susceptible d’induire une régression des métastases pleurales, de limiter la récidive de l’épanchement pleural et d’améliorer la survie des patients. La PITAC consiste en l’instillation de chimiothérapie en aérosol pressurisé directement dans la plèvre (à l’intérieur du thorax), en vue d’obtenir une plus haute concentration locale de chimiothérapie – en raison des propriétés physiques de l’aérosol et de la pression – avec moins d’effet systémique et donc moins d’effets secondaires.

Cette étude pilote pourrait permettre de développer une stratégie thérapeutique innovante pour les patients atteints de métastases pleurales, de peut-être de pouvoir leur offrir un traitement chirurgical à visée curative, et d’améliorer leur pronostic vital.

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Etude STROKE-BIOTA : et si le microbiote jouait un rôle dans la prise en charge de l’AVC ?

Hôpital Pierre Wertheimer > Service de neurologie vasculaire

AVC I Microbiote intestinal I Axe microbiote-intestin-cerveau

Accident Vasculaire Cérébral (AVC) et microbiote : deux termes bien connus mais qui n’ont a priori pas grand-chose en commun. Faire le lien entre les deux, c’est tout l’enjeu de l’étude STROKE-BIOTA menée au sein de l’Hôpital Pierre Wertheimer : l’AVC est une maladie fréquente et grave qui représente la première cause de mortalité chez la femme en France. Malgré les progrès réalisés dans la prise en charge des patients, le pronostic reste défavorable chez un certain nombre de patients. Le microbiote quant à lui (ensemble des micro-organismes vivant dans notre tube digestif), est étudié dans plusieurs champs de la médecine pour son impact extrêmement important, qu’il soit bénéfique ou délétère, sur notre organisme.

Vos dons contribuent ainsi à financer une étude de grande ampleur se concentrant sur les liens entre microbiote intestinal et AVC : selon un axe de communication cerveau – microbiote bien établi, les chercheurs émettent l’hypothèse que des anomalies du microbiote appelées dysbiose ont un impact sur le pronostic des patients pris en charge pour un AVC. Les résultats permettraient à terme d’intervenir sur cette dysbiose et ainsi d’améliorer le pronostic des patients victime d’AVC, toujours dans une démarche de médecine de plus en plus personnalisée.

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PERTURBATEURS ENDOCRINIENS : limiter l’exposition précoce des tout petits pour une vie en meilleure santé

Hôpital Femme Mère Enfant

Perturbateurs endocriniens I Prévention I Formation parentale

L’exposition aux perturbateurs endocriniens, et en particulier aux phtalates, présents dans de nombreux objets de la vie courante et notre environnement, dérègle notre fonctionnement hormonal. L’exposition précoce, pendant la petite enfance, est particulièrement néfaste pour la santé tout au long de la vie.

Votre soutien va permettre au projet Flocon de démarrer. Il vise à mettre en place un parcours pédagogique pour les parents de nouveau-nés, reposant sur des mesures concrètes et faciles à appliquer, afin de limiter l’exposition précoce des tout-petits.

Une évaluation, menée après les 4 premiers mois de vie des nourrissons, permettra de déterminer l’impact de cette formation, qui pourrait alors être généralisée.

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Virus grippaux : mieux les comprendre pour mieux protéger la population

Hôpital de la Croix-Rousse > Service virologie

Grippe I Surveillance épidémiologique I Virus émergents I Preuve de concept

La grippe, qui touche des millions de personnes chaque année (plus de 5 millions de cas graves et 500 000 décès à travers le monde), est causée par des virus influenza A. La capacité de ces virus à changer rapidement, en modifiant leurs protéines de surface, peut entraîner des épidémies saisonnières, mais aussi des pandémies plus graves.

Grâce à votre soutien, l’équipe du Dr Emilie Frobert, virologue, va pouvoir franchir un pas en avant majeur dans la lutte contre la grippe, en menant son projet POC (Proof Of Concept – preuve de concept). Ses travaux visent à évaluer une approche innovante d’étude des virus grippaux par interférométrie en biocouche (système BLI). En s’appuyant sur ce nouvel outil prometteur, elle va pouvoir étudier la façon dont les protéines de surface des virus influenza A interagissent avec les cellules humaines, mieux comprendre les mécanismes d’émergence et de maintien des nouvelles souches virales, et mieux identifier le risque de franchissement de la barrière d’espèces afin, in fine, d’améliorer les choix vaccinaux.

L’enjeu est majeur en termes de santé publique, puisque la validation de cette innovation technologique permettrait d’intégrer l’interférométrie en biocouche dans le système actuel de surveillance des virus grippaux, dans une approche plus complète et précise, et de rendre ainsi la surveillance épidémiologique plus efficace.

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Réseaux sociaux et santé mentale : comprendre les motivations, identifier les usages à risque – Projet « Jeune Chercheur » PURPLE

Hôpital Edouard Herriot > Centre d’addictologie

Addiction I Réseaux sociaux I Prévention I Santé mentale

Facebook, Instagram, TikTok, LinkedIn… les réseaux sociaux (RS) font désormais partie de nos vies. S’ils peuvent avoir une véritable utilité, nous sentons bien qu’ils peuvent aussi être préjudiciables à notre santé mentale, générer du stress ou de l’anxiété, impacter notre sommeil… et parfois même, nous faire perdre le contrôle.

L’étude Purple (pour « Prévalence de l’Usage problématique des Réseaux sociaux en Population généraLE », portée par la Dr Julia de Ternay, psychiatre-addictologue au Centre d’addictologie de l’hôpital Edouard Herriot – HCL, devrait permettre :

– d’établir la part de la population française concernée par un usage problématique des RS et d’acquérir une meilleure compréhension des profils présentant un usage problématique ;

– de définir des facteurs de risque et des niveaux de sévérité du trouble (en particulier au regard des liens avec la santé mentale et le bien-être), et de contribuer à l’élaboration de critères diagnostiques de l’addiction aux RS pour les niveaux de sévérité d’usage problématique les plus élevés ;

– d’établir l‘importance des mesures de santé publique à apporter à cette problématique : définition de recommandations et stratégies comportementales, élaboration d’actions de prévention ciblées visant à un usage des RS préservant le bien-être ; ces recommandations « d’hygiène du numérique » pourraient être utilisées par les professionnels œuvrant dans le champ des addictions, de la pédiatrie et pédopsychiatrie, les professionnels des milieux éducatifs et scolaires, mais également les parents, enfants, et tout usager des RS ;

– de construire des interventions ciblées et des prises en charge spécifiques pour les personnes souffrant d’un usage problématique des RS.

Projet soutenu par ACM Mutuelle (ex MTRL)

>> + d’informations sur le projet Purple

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PROMIND – Promouvoir la santé mentale des professionnels de santé par la méditation de pleine conscience