46 projets financés en 2022

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Grâce à vos dons, la Fondation HCL a pu financer*, en 2022, 18 projets de recherche-innovation, 24 projets pour l’amélioration du confort et de l’accompagnement des patients, et 4 projets pour contribuer au bien-être des soignants à l’hôpital.

Nous vous les présentons brièvement sur cette page.

* On entend par « projet financé » les projets bénéficiant soit d’enveloppes votées par le Conseil d’Administration sur la base de « dons non affectés par les donateurs », soit de dons pour lesquels les donateurs nous ont fait part d’un souhait précis d’affectation. Précision : ces projets peuvent ne pas encore avoir été réalisés ou peuvent n’avoir été réalisés que partiellement. En effet, certains sont en attente de financements complémentaires, d’autres nécessitent encore des autorisations administratives, des travaux préalables, etc.

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PLAN DE LA PAGE

Projets de recherche pour + d’espoirs de guérison

Equipements pour + d’innovation au bénéfice des patients

Projets pour de + confort et + d’accompagnement des patients

• Des actions pour améliorer le vécu des patients à l’hôpital
• Des actions pour accompagner autrement les patients dans la maladie, ou vers la guérison

Projets pour contribuer au bien-être des soignants à l’hôpital

 

Projets de recherche pour + d’espoirs de guérison

Maladies rares : Projet ISI-Diag (Informatique pour Sortir de l’Impasse Diagnostique)

Hôpital Louis Pradel > Service de pneumologie

Le projet ISI-Diag vise la mise en place d’une toute nouvelle technologie d’étude du génome, nettement supérieure aux autres techniques utilisées aujourd’hui (technologie Nanopore), et nécessitant donc une puissance de calcul considérable. L’enjeu est majeur puisque le projet devrait permettre de résoudre l’impasse diagnostique pour les patients atteints de maladies rares.

 

Maladies neurodégénératives : mieux comprendre la maladie de Parkinson

Hôpital Pierre Wertheimer > Service de neurologie – troubles du mouvement et pathologies neuromusculaires

Le projet vise à s’appuyer sur un nouvel outil d’imagerie moléculaire non invasif pour mesurer les récepteurs à la noradrénaline directement dans le cerveau humain vivant, afin d’élucider le rôle du système noradrénergique au cours du vieillissement « normal », mais aussi lors du vieillissement pathologique, et de déterminer en particulier son influence sur l’apparition de la maladie de Parkinson.

 

Cancer avancé de l’utérus : un traitement sur mesure ajusté en temps réel

Hôpital Lyon Sud > Service de radiothérapie

Vos dons vont nous permettre d’accompagner une étude sur les cancers avancés de l’utérus inopérables, projet visant à observer, en temps réel et à l’échelle individuelle*, la réponse du cancer à la radio-chimiothérapie ; il s’agit d’identifier le moment le plus précoce permettant de déterminer si la lésion va répondre au traitement, et d’ajuster si nécessaire le protocole en temps réel.

« On pourra diminuer les doses ou réduire la durée du traitement si la tumeur répond rapidement, afin d’optimiser la tolérance sans impacter l’efficacité du traitement ; et si la lésion ne répond pas, on le saura précocement et on pourra alors adapter la stratégie thérapeutique, par exemple en associant d’autres traitements. » – Dr Angela BOROS, oncologue-radiothérapeute à l’hôpital Lyon Sud.

* observation grâce à une technologie de dernière génération (IRM-Lignac)

Projet financé avec le soutien de l’association Loire avec Elles.

 

Projet « Preuve de concept » RépliCoV

Hôpital de la Croix Rousse > Laboratoire de Virologie – Institut des Agents Infectieux

En s’appuyant sur l’exemple du Covid (SARS-CoV-2), il s’agit d’évaluer et de comparer plusieurs outils et nouvelles technologies permettant de détecter et de suivre la présence et l’excrétion de virus respiratoires qui se multiplient activement, et d’évaluer la contagiosité d’un patient infecté ; ce travail pourra être étendu à d’autres virus respiratoires, et les données pourraient permettre de répondre à des questions importantes dans la prise en charge et le parcours de soins d’un patient : le patient est-il contagieux ? peut-on arrêter l’isolement ? etc.

 

L’impression 3D pour mieux réparer les mains malformées des nourrissons

Hôpital Edouard Herriot > Service de chirurgie orthopédique du membre supérieur – SOS mains

Un espoir pour les bébés nés avec un défaut constitutionnel de la main (ex. absence partielle ou complète de pouce, doigts collés ou surnuméraires…) : l’impression en 3D de mains identiques, à partir d’images IRM du nourrisson, va permettre aux chirurgiens de choisir la meilleure stratégie avant « la vraie » chirurgie, particulièrement complexe par nature.

Quels bénéfices ? De meilleurs résultats fonctionnels et esthétiques, une restauration de la préhension, et un bon développement psychomoteur pour les nourrissons opérés…

 

Projet Digisurge, pour une microchirurgie ORL mini-invasive

Hôpital Edouard Herriot > Service d’ORL, chirurgie cervico-faciale et d’audiophonologie

Les chirurgiens de l’hôpital Edouard Herriot-HCL vont pouvoir développer un prototype d’assistance opératoire combinant robotique et intelligence artificielle, qui permettra de passer outre les limites mécaniques de la main humaine pour travailler à une échelle submillimétrique.

En dépassant les limites actuellement imposées par l’anatomie très complexe de la sphère ORL, ce robot offrira aux patients qui ont besoin d’une chirurgie ORL complexe (ex. malformations du larynx, cancers ORL, atteintes des sinus, de la thyroïde ou de l’oreille…) une sécurité optimale, une diminution des complications et des douleurs post-opératoires, et in fine, une meilleure qualité de vie.

Projet financé grâce aux donateurs, et avec le soutien de Sanofi Winthrop Industrie.

 

Recherche sur le Syndrome Douloureux Régional Complexe : la mésothérapie comme nouvelle voie ?

Hôpital Edouard Herriot > Service de chirurgie orthopédique et urgences traumatologiques du membre inférieur

Il s’agit d’évaluer scientifiquement l’efficacité antalgique et la tolérance d’un mélange inédit d’anesthésiques locaux administré par mésothérapie (microdose injectée au plus près de la zone à traiter) sur les douleurs neuropathiques survenant lors d’un syndrome douloureux chronique, très invalidant, pour lequel les traitements actuels ne sont pas satisfaisants (impasse thérapeutique malgré des traitements lourds et coûteux).

Si les résultats s’avèrent probants, cette étude pourrait ouvrir la voie à la mise en place d’un protocole de traitement de référence, qui pourrait faire sortir de l’impasse thérapeutique l’ensemble des patients souffrant de ce syndrome, en les soulageant durablement.

 

Etude PROMIND sur la santé mentale des soignants 

Hôpital Lyon Sud > Service de médecine du travail

L’étude vise à évaluer la faisabilité et l’impact de l’implantation d’une intervention non médicamenteuse en santé mentale, à l’intention des professionnels hospitaliers : quels seraient les effets de séances de méditation de pleine conscience et d’éducation aux risques psycho-sociaux et à la santé au travail sur l’amélioration de la résilience des soignants ? quelle efficacité sur le bien-être physique et mental (stress, anxiété, burnout, affects) ? etc.

 

Recherche en neurologie – Neuromodulation

Hôpital Pierre Wertheimer > Service de neurochirurgie fonctionnelle, de la moëlle et des nerfs périphériques

Le projet vise à mettre en place et à évaluer un parcours de soin original pour les patients victimes de maladies chroniques du système nerveux traités par neuromodulation, pour des douleurs chroniques réfractaires (cancéreuses ou neurologiques), des troubles du mouvement (maladie de Parkinson, dystonie, tremblement), des handicaps moteurs (troubles spastiques du tonus musculaire) ou des épilepsies rebelles.

Les traitements par neuromodulation reposent sur des techniques sophistiquées : un dispositif implanté permet une stimulation électrique grâce à des électrodes, ou une infusion directe de médicaments à des dosages ultra précis au sein du système nerveux (nerfs périphériques, moelle épinière, intracérébral…).

Une meilleure réponse à la demande des patients équipés de ces dispositifs, qui nécessitent en permanence des ajustements de leurs appareillages, des informations sur leurs thérapies, et un soutien pour faire face.

 

Recherche en transplantation, sur les rejets précoces liés aux anticorps après transplantation rénale

Le projet vise à étudier l’implication dans le rejet de greffons rénaux d’un mécanisme immunologique récemment identifié lors des rejets suite à une transplantation pulmonaire ou intestinale. Ce projet devrait permettre d’identifier les patients qui sont à risque de développer précocement des anticorps spécifiques du donneur d’organe, à l’origine des lésions de rejet, et ainsi de mettre en place des stratégies préventives personnalisées pour limiter les risques de rejets précoces d’un rein transplanté. L’objectif à terme est de prolonger la durée de vie des greffons, qui sont des ressources rares compte-tenu du nombre de patients en attente de transplantation rénale.

Projet financé grâce au soutien majeur du Fonds de Dotation Norbert Dentressangle Solidarité.

 

Projet POC Viki : protéger vos poumons pour mieux préserver vos reins

Hôpital de la Croix-Rousse > service de Médecine intensive – réanimation (MIR)

Le projet Viki ambitionne d’apporter la preuve de concept de l’existence du biotrauma rénal (atteinte rénale suspectée, mais non démontrée à ce jour) chez les patients victimes de détresse respiratoire grave (ex. COVID-19) par ventilation artificielle, en s’appuyant sur l’IRM et l’imagerie nucléaire, pour étudier la façon dont la ventilation mécanique altère l’apport de sang, d’oxygène, et l’inflammation dans les reins.

Ces travaux sont une étape primordiale pour le développement ultérieur de stratégies visant à diminuer les effets délétères de la ventilation artificielle sur le fonctionnement rénal ; en effet, une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques en cause permettra d’identifier les réglages du respirateur les plus à même de préserver les reins des patients.

L’impression 3D au service des patients diabétiques – Projet 3DP-Diab

Le diabète, qui touche 4 millions de personnes en France, est la principale cause d’amputation non traumatique des membres inférieurs. Le projet 3DP-Diab vise à prévenir les amputations liées aux plaies du diabète, en travaillant sur un process de fabrication de semelles à partir d’examens d’imagerie du pied, intégrés à l’impression des semelles en 3D : tests de matériaux pour obtenir les meilleures propriétés biomécaniques, de confort, de durabilité, mais également en s’intéressant au coût ; puis développement de modèles assurant un lien entre l’image du pied obtenue et les paramètres d’impression ; enfin, validation par une étude clinique de l’efficacité des semelles en utilisant des capteurs de pression directement insérés dans les chaussures de patients pour contrôler l’effet attendu de mise en décharge des points d’hyperappui. Ces travaux devraient permettre d’établir un cahier des charges rigoureux et adapté au diabète, assurant une standardisation du processus de fabrication en technologie 3D, et d’obtenir des semelles avec une efficacité reproductible et à un moindre coût pour les patients.

 Recherche sur la sarcoïdose

Hôpital de la Croix-Rousse > Service de médecine interne

La sarcoïdose est une maladie inflammatoire touchant de nombreux organes, notamment les poumons, et dont l’extension peut conduire à la destruction des organes atteints. On suppose que le déclenchement de la maladie survient en réponse à un stimulus antigénique environnemental sur un terrain génétique prédisposé, mais à ce jour, la physiopathologie exacte de la sarcoïdose reste inconnue.

Les chercheurs ont pu identifier des facteurs de risque génétiques (liés à la respiration cellulaire et à l’élimination défectueuse de composants cellulaires dans le cadre de cette maladie) qu’ils vont pouvoir explorer, pour mieux comprendre cette pathologie responsable d’environ 150 décès par an en France. Ils pourraient ainsi proposer des thérapeutiques plus ciblées que les traitements de référence actuels (corticoïdes et immunosuppresseurs).

Projet financé grâce au soutien majeur de P.O. Scandex.

 

Equipements pour + d’innovation au bénéfice des patients

Un scanner pour explorer les membres inférieurs en position debout

Hôpital Lyon Sud > Service de chirurgie orthopédique et traumatologie

Le scanner HiRise, repousse les limites de l’imagerie puisqu’il évalue en 3D et en moins de 5 minutes les 2 membres inférieurs (des pieds jusqu’au bassin) du patient « en charge » (c’est-à-dire qui se tient debout, le poids du corps reposant donc sur les membres inférieurs). Les bénéfices ? Un traitement optimisé grâce à une meilleure adaptation des prothèses au patient, une dose de rayons limitée, et de larges perspectives dans les domaines de l’anatomie, la biomécanique, et la chirurgie orthopédique avec ou sans prothèse.

Projet financé grâce au soutien majeur du Groupe SNEF.

 

 Un équipement de rééducation robotisé

Hôpital Renée Sabran-HCL (région PACA) > Service de médecine physique et de réadaptation

Les patients victimes de troubles neurologiques ou locomoteurs suite à un accident de la route vont pouvoir bénéficier d’un équipement robotisé inédit pour un démarrage précoce de leur rééducation : le dispositif « ZERO G » permet le maintien en suspension du patient par un chariot se déplaçant sur un rail fixé au plafond, via un harnais et un filin, ce qui compense le manque de force et allège le patient pour s’adapter à sa capacité à se tenir debout, même en cas d’insuffisance musculaire des membres inférieurs (paralysie) ou de manque de solidité (fractures).

Le robot détecte en temps réel les oscillations et les forces transmises par le filin et adapte en permanence une assistance qui sécurise le patient dans tous ses mouvements. Réentraînement à la mise debout, travail de l’équilibre et de la marche, franchissement d’obstacles, passage de la position assise à debout… tous ces mouvements de rééducation seront possibles en toute sécurité, sans risque de chute.

 

Projets pour de + confort et + d’accompagnement des patients

Des actions pour améliorer le vécu des patients à l’hôpital

Patienter grâce à des histoires… délivrées par des distributeurs automatiques

Hôpital Femme Mère Enfant

Un simple appui sur le bouton qui correspond à leur tranche d’âge, et les petits patients obtiennent gratuitement une histoire courte aléatoire (nouvelle, poème, BD…) imprimée sous forme de papyrus en papier recyclé. Les enfants et adolescents (plus de 95 000 par an) peuvent désormais « patienter en histoire » avant une consultation, et transformer ainsi un temps d’attente – souvent source d’angoisse et de souffrance – en un temps d’évasion et d’imagination.

 

Une application pour dépasser les barrières de la langue aux urgences

Hôpital Edouard Herriot > Service SAMU-Urgences

Une application mobile va pouvoir être développée pour faciliter la prise en charge des patients allophones aux urgences ; elle permettra aux patients non francophones de réaliser leur propre interrogatoire médical (c’est-à-dire de répondre aux principales questions qui permettront d’orienter le diagnostic et la prise en charge) de manière autonome, pendant leur temps d’attente aux urgences, en s’affranchissant de la barrière de la langue.

 

Pour apporter davantage de sérénité aux périodes d’hospitalisation, pour un hôpital toujours plus humain et moins anxiogène, pour les enfants mais aussi pour les adultes, la Fondation HCL a également financé aménagements, mobilier et décoration dans de nombreux services en 2022 :

– Décoration du couloir du bloc opératoire pédiatrique (Hôpital Femme Mère Enfant), avec le soutien majeur d’Agora Construction ; décoration de l’Unité d’Accueil pour l’Enfance en Danger, avec le soutien du Fonds de dotation 777 Children et de QBE Europe ; fresque de street-art pour un environnement plus apaisant en chirurgie pédiatrique.

– Mise à disposition de mobilier « comme à la maison » pour le Jardin des Sens au Groupement Hospitalier Est, et de lampes ludiques « Mickey » pour tous services de pédiatrie, grâce au soutien de Fermob ; supports de tablettes numériques pour faciliter leur utilisation dans les services de pédiatrie dans le cadre des techniques d’hypnoanalgésie lors des soins douloureux ou contraignants, avec le soutien du Fonds de dotation 777 Children.

– Aménagement d’un salon pour permettre aux parents d’enfants hospitalisés au sein du service des grands brûlés (Hôpital Edouard Herriot) de se ressourcer dans un espace adapté, en dehors de la chambre de leur enfant ; réaménagement de l’espace jeu de réanimation pédiatrique en « bulle de bien-être », en vue de minimiser le syndrome de stress post traumatique, avec le soutien majeur de la Fondation Clasquin.

 

Des actions pour accompagner autrement les patients dans la maladie, ou vers la guérison 

 

Cocooner le lien parents-bébé pour favoriser le développement des grands prématurés

Hôpital Lyon Sud > Service de soins intensifs et néonatologie

Deux chambres parents/nouveau-né vont être aménagées à proximité du service de néonatologie, grâce à vos dons. Objectif ? Permettre la présence en continu des parents auprès des grands prématurés, à des moments-clés d’une hospitalisation qui dure souvent plusieurs mois.

« Le peau-à-peau et l’allaitement maternel, les odeurs de la mère et les battements du coeur entendus pendant la vie foetale… ces éléments sont essentiels aux progrès des prématurés » – Dr Franck Plaisant, chef du service néonatologie à l’hôpital Lyon-Sud.

La possibilité de créer une véritable intimité avec le nouveau-né, malgré le contexte de l’hospitalisation, atténue le traumatisme de la séparation et favorise un meilleur développement neuro-moteur des grands prématurés, pour un retour à la maison plus rapide et plus serein.

>> Voir le reportage de BFM Lyon

 

Un autre regard sur soi pour les malades du cancer en soins palliatifs

Hôpital de la Croix-Rousse > Equipe mobile de soins palliatifs

Le projet « Un autre regard sur soi » va pouvoir être déployé pour permettre aux patients touchés par la maladie grave et confrontés à l’imminence de la fin de leur vie de poser un autre regard sur leur image corporelle abîmée par la maladie, de se la réapproprier à travers la rencontre et le dialogue avec un photographe ; un espace-temps de respiration et de plaisir centré sur la personne (et non sur la maladie) pour être accompagné autrement, pour se voir mis en valeur dans et par le regard d’une autre personne, pour laisser une trace…

 

Vol d’oiseau, un projet artistique pour améliorer le vécu des patients en endocrinologie

Hôpital Lyon Sud > Service d’Endocrinologie-Diabète-Nutrition

Déploiement d’un projet artistique co-construit avec les patients et les professionnels du Service d’Endocrinologie-Diabète-Nutrition de l’hôpital Lyon-Sud : une fresque représentant un chemin de randonnée dans les Alpes, qui se veut la métaphore d’un parcours dans la maladie chronique.

>>  + d’informations, interviews, reportage

Projet financé avec le soutien majeur de GSF Mercure et le soutien de Sanofi.

 

Relaxation par la luminothérapie et la musicothérapie

Hôpital Lyon Sud > Service d’oncologie médicale

Les patients vont pouvoir bénéficier de soins de luminothérapie et de musicothérapie en hôpital de jour de cancérologie et avant une chirurgie. Il s’agit d’apporter une détente, un lâcher prise et un apaisement immédiat lors de l’hospitalisation, face aux situations d’angoisse ou en prévention des gestes invasifs et douloureux.
Pour les résidents âgés hospitalisés en long séjour ou en rééducation-réadaptation gériatrique, la musicothérapie sera proposée et évaluée comme outil thérapeutique pour rétablir, maintenir et améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle des patients, avec des bénéfices attendus en termes d’amélioration des troubles psycho-comportementaux et de qualité de vie des patients, et de diminution du recours aux psychotropes et aux antalgiques.

 

« Chien alors ! » La canithérapie entre à l’hôpital…

Plusieurs projets de médiation animale vont pouvoir voir le jour grâce à vos dons :

– Pour les résidents âgés et handicapés en long séjour gériatrique (Hôpital Pierre Garraud), les interventions d’un chien-médiateur devraient aider à créer un lien de confiance avec les professionnels de santé, et favoriser leur implication dans la prise en soin sans majorer leurs angoisses, alors même qu’ils présentent des troubles cognitifs et/ou une perte d’autonomie physique. En stimulant la curiosité des patients, le chien incite au mouvement et permet de maintenir du lien social ; face aux patients angoissés, le contact avec l’animal a un effet calmant et sécurisant.

– Pour les enfants et adolescents hospitalisés en service de psychopathologie du développement (Hôpital Femme Mère Enfant),  la mise en place d’ateliers de canithérapie (non engagée encore à ce jour) devrait permettre d’améliorer le vécu émotionnel de la maladie et des conditions de l’hospitalisation, et de renforcer l’adhésion aux soins des jeunes patients. Grâce à ses compétences communicationnelles, le chien encourage l’ouverture à l’autre, rompt l’isolement de l’enfant, diminue son sentiment de handicap, et peut favoriser les activités cognitives, la récupération fonctionnelle et la restauration de l’humeur. Selon les résultats obtenus, ce projet pourrait être étendu à d’autres services de pédiatrie de l’HFME, voire à des services adultes de l’hôpital neurologique.

 

Une table numérique interactive pour favoriser l’autonomie des patients âgés

Institut du vieillissement des HCL

Les patients âgés atteints de troubles cognitifs et/ou moteurs vont pouvoir bénéficier d’un outil innovant stimulant pour leur rééducation à l’hôpital : une table interactive intégrant un dispositif de projection de jeux et d’animations lumineuses avec lequel ils pourront interagir grâce à des capteurs infrarouges. En s’appuyant sur le jeu, les différentes activités proposées (images et musiques anciennes favorisant la réminiscence des habitudes de vie antérieures, exercices adaptés aux capacités cognitives et motrices, etc.) améliorent l’implication et la motivation des patients ainsi que leur adhésion aux séances de rééducation, et contribuent ainsi à atteindre les objectifs de la rééducation : un retour à domicile dans de bonnes conditions de sécurité pour les patients âgés.

Projet financé avec le soutien majeur du Groupe Apicil.

 

Hortithérapie et activité physique pour accompagner les patients vers la guérison

Hôpital Pierre Wertheimer

Pour permettre aux patients suivis pour des pathologies neurologiques et cardiovasculaires d’accéder aux bienfaits des approches non médicamenteuses, un « Jardin des sports » va pouvoir être installé au cœur même de l’hôpital. Dans ce cadre apaisant non médicalisé, composé d’un terrain multisports et d’un jardin thérapeutique, les patients pourront accéder à l’hortithérapie ainsi qu’à des ateliers de rééducation adaptés.

>> En savoir +

Projet financé grâce aux soutiens majeurs de la Fondation Engie, de la Fondation Diagonale et de l’Institut Mérieux, et au soutien de l’Entreprise Courteix et de nombreux donateurs.

 

Des jardins thérapeutiques vont également pouvoir être créés dans d’autres établissements :

– A l’hôpital des Charpennes, un jardin sécurisé viendra répondre au besoin de déambulation (besoin compulsif prolongé et répété de marcher sans but) fréquemment induit par la maladie d’Alzheimer chez les patients. Au sein de cet espace végétalisé, ils retrouveront une liberté de circuler sans danger (absence d’obstacle entravant la circulation pour prévenir les accidents), avec des bénéfices thérapeutiques tels que la prévention des crises anxieuses et de la survenue de certains symptômes psycho-comportementaux liés à la démence.

Projet financé avec le soutien du Groupe Apicil et de nombreux donateurs.

 

– A l’hôpital Lyon Sud, un jardin thérapeutique installé au sein du Pavillon Médical contribuera à améliorer le confort d’hospitalisation des patients, suivis notamment en cancérologie. Un espace de nature apaisant, qui sera également un lieu d’échanges et de déconnexion.

Projet financé grâce au soutien majeur de la Caisse de Crédit Mutuel Sud-Est et de la MTRL.

 

Diminuer les contraintes de l’immunothérapie pour traiter un mélanome

 Hôpital Lyon Sud > Service de dermatologie

Pour répondre aux attentes des patients traités par immunothérapie pour un mélanome, le projet « Immunothérapie en hospitalisation à domicile » va pouvoir démarrer. Il vise à mettre en place une coordination entre les équipes (médicales, paramédicales, informatiques, pharmaceutiques) de l’hôpital et une structure d’hospitalisation à domicile, afin que les patients puissent recevoir leurs injections d’immunothérapie à domicile. Objectif : améliorer la qualité de vie et l’accompagnement des patients et limiter l’impact du traitement sur leur vie professionnelle.

Ce projet va pouvoir voir le jour grâce au soutien majeur de Bristol Myers Squibb.

 

Projets pour contribuer au bien-être des soignants à l’hôpital

 

Après la détente, revenir à la vie réelle en douceur

A l’hôpital Femme Mère Enfant, un « Espace Snoozelen » permet aux patientes, aux couples et aux nouveau-nés, mais aussi aux professionnels de santé, de bénéficier d’une expérience sensorielle pour un moment de relaxation ou de stimulation.

Pour offrir aux bénéficiaires une transition douce entre l’espace de détente et le retour à la vie réelle (et réciproquement), un sas d’entrée/sortie va être créé. Son aménagement permettra de garder une harmonie et une cohérence au fil du passage, et de conserver les bénéfices du moment vécu dans l’espace.

Projet financé grâce au soutien de la Fondation Banque Rhône-Alpes.

  

Ambiance apaisante pour les internes en formation

Hôpital Lyon Sud > Service de gynécologie-obstétrique

Pour améliorer la qualité de vie au travail des jeunes médecins en formation, leur bureau (une pièce borgne) va pouvoir être équipé d’un plafond lumineux à évolution circadienne. Objectif ? Créer une ambiance lumineuse apaisante et agréable, et améliorer la sensation d’espace et de bien-être grâce à une illusion parfaite de vue sur la nature avec évolution circadienne (suivi de l’évolution jour-nuit).

 

 Déconnexion à la carte pour les professionnels de l’hôpital Edouard Herriot

Les 4 500 professionnels de l’hôpital Edouard Herriot bénéficient désormais de 3 « nids de déconnexion », des espaces dédiés au bien-être dans lesquels ils peuvent venir se ressourcer, s’accorder un moment de récupération dans leur journée ou leur nuit de travail. Ils peuvent opter pour une séance de relaxation sur un fauteuil massant, ou pour une expérience d’immersion multisensorielle alliant l’univers visuel de leur choix, une ambiance musicale, et un accompagnement de coaching mental basé sur l’hypnose.

>> + d’informations, interviews et témoignages

Projet financé grâce au soutien majeur d’Happytal et au soutien du Groupe Paredes.

 

Immersion virtuelle pour des bienfaits réels

Les professionnels de nuit et les soignants des services de réanimation neurologique et cardiologique vont pouvoir bénéficier d’expériences de bien-être immersif par la sophrologie via des casques de réalité virtuelle. Ces dispositifs, très simples d’utilisation, leur permettront de bénéficier instantanément d’un espace/temps de relaxation adapté à leurs besoins grâce à une grille de programmes sélectionnables. Une parenthèse bienvenue pour des professionnels soumis à des rythmes d’exercice fluctuants en fonction de l’arrivée des patients, ainsi qu’à des engagements émotionnels très forts dans les services de réanimation.

Projet financé grâce au soutien de GSF Mercure.